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Elevage Intensif
15 mars 2023

l'élevage intensif, sur les poissons

Parlons des poissons :  Comment sont élevés les poissons ?

Alors tout d'abord, des études scientifiques prouvent que les poissons, ont des capacités à ressentir des émotions négative comme positives (souffrances, peur, joie...), mais aussi se sont des êtres sensibles,  intelligents et sociables car (ils explorent, se déplacent, chassent et jouent). Tout comme les mammifères et les oiseaux, cependant partout en Europe, de nos jours, des millions de poissons sont détenus dans élevages piscicoles intensif, tout comme les élevages intensifs sur terre, les poissons vivent entassés les uns sur les autres, ce sont des conditions qui sont loin de satisfaire leurs besoins comportementaux et physiologiques, agglutiner les uns sur les autres dans de terribles souffrances.

Ainsi placés dans un environnement inapproprié et sousmis à des pratiques d'élevages, de transport et d'abattage peu réglementées Ils sont souvent mis à mort de manière cruelle subissant une mort lente et douloureus : asphyxiés, écrasés ou éviscérés alors qu’ils sont encore conscients. Mais aussi ils souffrent bien souvent de stress, de douleur, de maladies et de parasitisme tout au long de leur courte vie. Il est temps que nous changions d’attitude vis-à-vis de ces animaux extraordinaires. Il est temps de vraiment parler des poissons.

L'ÉLEVAGE INTENSIF DES POISSONS :

Cachés à la vue car sous l’eau, les élevages piscicoles nuisent aux animaux et à l’environnement, tout autant que les élevages intensifs sur terre.

Les poissons sont entassés dans des espaces confinés où leurs comportements naturels sont limités. Dans bien des cas, l’eau devenue sale et polluée rend les poissons plus vulnérables aux maladies, infections et parasites. Pour les traiter, les éleveurs utilisent des produits chimiques et des antibiotiques, qui peuvent faire du mal au milieu marin, aux consommateurs de ces poissons, ainsi qu’au bien-être des poissons à proprement parler. Compte tenu de la dimension énorme de l’élevage piscicole intensif et de son fort développement, il s'agit là d’un problème de bien-être animal énorme qu’il faut impérativement traiter.

Les poissons sont les animaux les plus consommés au monde. Il est difficile de connaître le nombre exact d’individus à être abattus à l’échelle mondiale, car ils sont trop nombreux pour pouvoir les compters. Mais si l’on se base sur leur poids, on estime que tous les ans, entre un et trois mille milliards de poissons sont tués pour la consommation. Seule une portion d’entre eux sont abattus sans cruauté.

Dans bien des élevages piscicoles, la méthode d’abattage classique consiste à sortir les poissons de l’eau et à les laisser se « noyer » lentement à l’air libre (par asphyxie). Avec cette méthode, il arrive que ces animaux en détresse mettent plus d'une heure à mourir, alors qu’ils se débattent pour survivre en essayant de respirer. Dans le pire des cas, les poissons sont préparés (par ex : l’éviscération) alors qu’ils sont encore conscients.

D'autres méthodes employées pour tuer les poissons sont elles aussi cruelles, comme leur immersion dans un mélange de glace et d’eau, leur exposition au dioxyde de carbone et leur saignement. Toutes provoquent d’effroyables souffrances. Le fait qu’ils se débattent violemment pour tenter de s’échapper témoigne bien de leur volonté de vivre. Or leurs souffrances peuvent être extrêmement prolongées. Beaucoup de poissons restent conscients et ressentent des douleurs pendant plusieurs minutes après que leurs branchies ont été coupées et qu’on les laisse se vider de leur sang.

ELEVAGES INTENSIFS SOUS-MARINS :

En élevage aquacole, les poissons sont élevés dans des bassins très petits jusqu'à atteindre leur taille adulte, moment où ils sont mis à mort et vendus. La majorité des systèmes d'élevage ont pour priorité des impérieux économiques, avant le bien-être des poissons. Les bassins restreignent sévèrement l’expression des comportements naturels des poissons. La plupart des poissons sont élevés dans ce que l’on pourrait appeler des élevages intensifs sous-marins.

Résultat d'une expansion rapide, près de la moitié des produits marins consommés dans le monde provient aujourd'hui de l'aquaculture. Au-delà de la souffrance des poissons, l'élevage piscicole peut se révéler néfaste pour l'environnement et les communautés locales. De nouvelles directives et législations, analogues à celles s'appliquant aux élevages terrestres, sont nécessaires pour réduire de toute urgence l'impact environnemental de cette industrie.

Pisciculture vue du ciel

->https://youtu.be/3Ktdofkdi1E

DES VIES DE MISÈRE :

Aujourd’hui, des milliards de poissons d’élevage vivent une vie de misère la plus totale.  Dans les élevages piscicoles, les poissons sont élevés dans des espaces confinés où ils grandissent jusqu’à atteindre la taille voulue. La majorité des systèmes d’élevage sont conçus en accordant de l’importance à la dimension économique plutôt qu'aux besoins des poissons. Les bassins et les cages ne conviennent pas aux besoins des poissons car ils limitent gravement leurs comportements naturels. Le saumon, qui fait près de 75 cm de long, ne dispose parfois que d’un espace équivalent à une simple baignoire d’eau pour évoluer.

Or les poissons entassés les uns sur les autres sont plus disposé à tomber malades et à souffrir de stress, d’agressions et de blessures, en s'abîmant les nageoires notamment. En plus du manque de place, le surpeuplement peut aussi entraîner une mauvaise qualité de l’eau, de sorte que les poissons disposent de moins d’oxygène pour respirer.

Les besoins comportementaux de la plupart des espèces de poissons utilisées dans la pisciculture ne sont pas pris en compte.  L’élevage en cage, par exemple, les empêche de nager, bien qu’il s'agisse là de leur comportement naturel. Le saumon est un poisson migratoire qui naturellement parcourt de longues distances en mer. Au lieu de cela, ils nagent en rond autour du bassin et ils se frottent contre le maillage et les autres poissons.

De nos jours, plus de la moitié des poissons destinés à la consommation humaine proviennent d’élevages piscicoles, surtout intensifs. En 2015, rien qu’en Europe, près d’un milliard de poissons ont été élevés dans des cages aquatiques  Le respect du bien-être animal s’exprime de trois grandes façons : bien-être physique, bien-être mental et l’expression des besoins naturels.

Dans les élevages piscicoles intensifs, tous trois sont négligés.

La collecte des œufs :

Pour les espèces d’aquaculture les plus consommées en Europe, la reproduction se fait généralement par fécondation artificielle. Cela implique de récolter les œufs et la semence des reproducteurs.

Lors de la collecte des œufs, les truites et les saumons sont manipulés hors de l’eau. Les flancs des poissons sont pressés avec la main, afin d’éjecter les œufs hors de l’abdomen. Le liquide séminal des mâles (la laitance) est également prélevé par massage de l’abdomen. Le sperme ainsi récolté est ensuite déposé sur les œufs extraits des femelles.

Pour faciliter leur manipulation et diminuer leur stress, les animaux sont sédatés. Selon la dose utilisée, la sédation sera légère ou profonde. Ainsi, nombre de poissons sont seulement immobilisés et restent conscients durant cet acte très éprouvant. Au-delà du stress provoqué par la manipulation et le maintien hors de l’eau, l’action mécanique exercée sur l’abdomen peut endommager les tissus et fragilise la barrière immunitaire constituée du mucus et des écailles.

Pour certaines espèces comme les esturgeons, l’extraction des œufs est réalisée chirurgicalement et non par voie naturelle, et les femelles sont le plus souvent euthanasiées après l’intervention. Chez le bar et la daurade, la maîtrise des paramètres du milieu liés à la reproduction permet d’obtenir une ponte spontanée, ce qui évite l’extraction manuelle pratiquée chez les truites et les saumons.

À défaut de pouvoir déclencher des pontes spontanées grâce à une bonne maîtrise des cycles, il est indispensable de mieux contrôler la prise en charge de la douleur et le niveau d’anesthésie des poissons reproducteurs lors de ces manipulations. D’autres techniques moins invasives devraient être développées.

https://cdn-s-www.ledauphine.com/images/10629E08-AC22-40F7-BA05-E739AB09AAFD/NW_raw/les-oeufs-sont-expulses-des-femelles-par-les-pisciculteurs-photo-le-dl-g-b-les-oeufs-des-femelles-photo-le-dl-gilles-bondaz-1641044227.jpg

->https://youtu.be/lhv5p5greF0?list=PL-B-e4NYQL1dWaJ3g7U6lgUrUAHY1M7Pk

Le transport des juvéniles :

Le chargement des jeunes poissons dans les réservoirs utilisés pour leur transport peut être fait avec des épuisettes ou à l’aide d’une pompe. Cette seconde technique consiste à transvaser les juvéniles de leurs bassins aux réservoirs, en les aspirant dans un gros tuyau. Bien qu’éprouvante, cette méthode évite le stress de la mise hors de l’eau. Les réservoirs sont ensuite chargés dans des camions. Les juvéniles sont transportés des écloseries vers les fermes d’élevage parfois sur des milliers de kilomètres en raison du faible nombre d’écloseries sur le territoire européen.

La durée du transport est très variable, mais les poissons peuvent parfois endurer jusqu’à trente-six heures de transport dans des conditions déplorables. Du fait de l’importante quantité d’individus dans ces réservoirs, la qualité de l’eau peut très vite devenir toxique pour les poissons. Le chargement et le déchargement des animaux, ainsi que les fortes densités dans les réservoirs de transport, sont à l’origine de blessures, parfois sévères, et pouvant provoquer la mort des poissons.

Transport poissons vivants

->https://youtu.be/G346_rI2_Jo?list=PL-B-e4NYQL1dWaJ3g7U6lgUrUAHY1M7Pk

La vie en élevage (le grossissement) :

Les systèmes d’élevage varient en fonction de l’espèce, de la zone géographique et de l’étape d’élevage. Ils sont le plus souvent intensifs, mais selon l’espèce, ils peuvent aussi être extensifs ou semi-intensifs. L’élevage peut être réalisé dans des étangs (pour l’élevage de carpes principalement), en bassins (principalement pour les juvéniles marins et pour les truites), ou encore dans des cages en mer (grosses truites, saumons, daurades et bars pendant la phase de croissance) ou en lac (grosses truites et saumons en Ecosse).

Les saumons, truites, bars et daurades sont souvent confinés à haute densité dans des espaces réduits. Détenus dans un environnement très différent de leur milieu naturel et sans aucun enrichissement, ces poissons voient une grande partie de leurs comportements naturels restreints : fouiller le sol, chasser, plonger à plusieurs mètres de profondeur, se cacher dans la pénombre ou dans des abris, ou encore développer des liens sociaux conformes à leurs espèces (ou les minimiser pour les espèces solitaires), est le plus souvent impossible, et cela impacte significativement leur bien-être.

Les densités trop élevées engendrent des risques d’agressions entre les individus et donc de stress et de blessures. Sur les sites intensifs, les conditions d’élevage actuelles des truites en bassins peuvent être assimilées, en termes de captivité, à celles des poulets élevés en bâtiments.

De même, lorsque la qualité de l’eau est mauvaise (manque d’oxygène, excès de dioxyde de carbone et d’ammoniac, températures ou pH inadapté) diverses pathologies peuvent survenir, notamment des maladies de peau, ainsi que des taux de mortalité parfois élevés. Dans ces conditions d’élevage intensives.

Durant la phase d’élevage, les poissons sont manipulés, souvent hors de l’eau, à plusieurs reprises pour les vaccinations, les tris ou encore les pesées. Ces manipulations sont sources de stress et de blessures potentielles, et sont souvent précédées d’un jeûne, mais également éprouvant et souvent plus long que nécessaire. Le nombre de manipulations devrait être réduit au strict minimum et, lorsqu’elles sont inévitables (ex. vaccination), peut provoquer devraient être minimisés, et lorsque c’est possible pris en charge pharmacologiquement.

Pisciculture : 13 016 images, photos et images vectorielles de stock | Shutterstock

->https://youtu.be/bG8U9LCUCSU?list=PL-B-e4NYQL1dWaJ3g7U6lgUrUAHY1M7Pk

Le transfert des poissons pour leur commercialisation :

Avant leur transport, les poissons sont mis à jeûner durant vingt-quatre heures au minimum et parfois durant plus d’une dizaine de jours. L’objectif de cette pratique est de baisser le métabolisme des animaux pour diminuer leur consommation d’oxygène et leurs excrétions. Ainsi, la qualité de l’eau est moins dégradée pendant le transport, et la qualité sanitaire de la chair après abattage est améliorée. Selon l’espèce et la température entre autres, les poissons supportent plus ou moins bien cette privation de nourriture et peuvent en souffrir lorsqu’elle est trop longue. Ce jeûne est nécessaire, mais la durée des périodes de jeun devrait être limitée au strict minimum afin de ne pas les affamer.

Après cette période de jeûne, les poissons sont sortis des bassins ou des cages pour être commercialisés. Pour être prélevés plus facilement, ils sont regroupés dans un coin à l’aide d’un filet. Cette technique s’appelle le “crowding”. Les animaux se sentent piégés, ils sont totalement paniqués et, dans l’agitation, peuvent se blesser les uns les autres, notamment avec leurs épines dorsales. Du fait de la densité, la qualité de l’eau peut drastiquement chuter localement, entraînant parfois des hypoxies sévères. Certaines manières de procéder lors de cette étape reste forcément éprouvante.

Les poissons sont ensuite pompés via un tuyau ou prélevés avec un filet spécial, appelé salabarde ou “brail net”. Dans le second cas, ils seront exposés à l’air et subiront la pression d’écrasement de leurs congénères du fait de leur grand nombre, ce qui génère une nouvelle fois du stress et des blessures.

Selon l’organisation de l’exploitation, une fois sortis des cages ou des bassins, les poissons sont directement abattus sur les bateaux (bar, daurade), dans l’atelier de la ferme (truite, esturgeon, carpe…) ou sont chargés dans un camion pour être livrés dans une unité d’abattage.

Le transfert des poissons pour leur commercialisation :

Avant leur transport, les poissons sont mis à jeûner durant vingt-quatre heures au minimum et parfois durant plus d’une dizaine de jours. L’objectif de cette pratique est de baisser le métabolisme des animaux pour diminuer leur consommation d’oxygène et leurs excrétions. Ainsi, la qualité de l’eau est moins dégradée pendant le transport, et la qualité sanitaire de la chair après abattage est améliorée. Selon l’espèce et la température entre autres, les poissons supportent plus ou moins bien cette privation de nourriture et peuvent en souffrir lorsqu’elle est trop longue. Ce jeûne est nécessaire, mais la durée des périodes de jeun devrait être limitée au strict minimum afin de ne pas les affamer.

Selon l’organisation de l’exploitation, une fois sortis des cages ou des bassins, les poissons sont directement abattus sur les bateaux (bar, daurade), dans l’atelier de la ferme (truite, esturgeon, carpe…) ou sont chargés dans un camion pour être livrés dans une unité d’abattage.

Devenir éleveur de poissons | Ministère de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire

->https://youtu.be/AJmR5jNt6M0?list=PL-B-e4NYQL1dWaJ3g7U6lgUrUAHY1M7Pk

ABATTAGE :

Les poissons sont les animaux les plus consommés au monde. Il est difficile de connaître le nombre exact d’individus à être abattus à l’échelle mondiale, car ils sont trop nombreux pour pouvoir les compter. Mais si l’on se base sur leur poids, on estime que tous les ans, entre un et trois mille milliards de poissons sont tués pour la consommation. Seule une fraction d’entre eux sont abattus sans cruauté.

Dans les élevages intensifs de bars et Dorades en Europe, il est courant de déverser les poissons sur des « coulis de glace » pour les laisser mourir, pratique à ce point cruelle que l’Organisation mondiale de la santé animale en réclame l’éradication. Dès lors que le poisson repose sur un coulis de glace, son métabolisme ralentit de sorte qu’il peut être maintenu en vie plus longtemps et que ses souffrances s’éternisent. Comme le montre notre vidéo d’enquête, certains de ces poissons sont toujours vivants, happant désespérément l'air et se débattant pour rester en vie, alors qu’on les place dans des caisses de transport : il s'agit là d'une pratique qui serait absolument intolérable pour tout autre animal destiné à la consommation humaine.

Or des méthodes d’abattage sans cruauté existent : les poissons d’élevage britanniques et norvégiens sont généralement étourdis avant d’être tués, mais en l’absence de toute législation en la matière, la plupart des exploitations piscicoles préfèrent limiter leurs coûts et s'abstenir d'acheter du matériel qui permettrait d’infliger une mort rapide.

https://www.lyoncapitale.fr/wp-content/uploads/2018/11/abattoir-dechargement-truites-blessure-1040x585.png

->https://youtu.be/IboeHwSy43k?list=PL-B-e4NYQL1dWaJ3g7U6lgUrUAHY1M7Pk

NOURRIR DE POISSON LES POISSONS :

Nous sommes confrontés à une crise mondiale de la surpêche. Si l'on n’aménage pas de nouvelles zones de conservation marine et si l'on n’adopte pas de réglementation pour le secteur, nous pouvons nous attendre à un avenir où les mers sont vidées de poissons sauvages. 90% des gros poissons ont disparu, Si la pêche continue au rythme actuel sans laisser aux écosystèmes marins le temps de se régénérer, nos océans seront d'immenses déserts d'ici 2050. Une fois ces espèces et habitats disparus, il n'y aura aucun moyen de les restaurer. La pisciculture est responsable d'une grande partie du déclin de nos océans. 

Certaines des espèces élevées de manière intensive, comme la truite et le saumon, sont des poissons carnivores. Cela signifie qu’à l’état sauvage, ils chassent d'autres poissons. Dans les élevages, ils sont nourris d’aliments pour poissons faits à partir de poissons sauvages capturés. Près du quart des poissons sauvages capturés sert à des aliments pour poissons. Cela équivaut à un chiffre compris entre 450 milliards et mille milliards de poissons. Autrement dit, il faut parfois attraper jusqu’à 300 poissons sauvages pour élever un seul saumon d'élevage : il est donc possible d'affirmer que l’élevage piscicole a en fait pour effet d’accroître la pression exercée sur les stocks sauvages.

JOMARD clara

source welfarm et ciwf

 

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