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Elevage Intensif

24 mars 2023

Analyse d'image

drapeaux/L214 | Visuels L214

 

Aujourd'hui je vais vous présenter une image que vous avez déjà vu sans doute, c'est une image d'une association connu qui est L214.

Le L214 qu'est ce que c'est : L214 est une association à but non lucratif française de défence des animaux, fondée en 2008. Leur but et de la reconnaisance des implications morales de la sensibilité des animaux, en tant que lanceur d'alerte en réalisant des enquêtes et diffusant des vidéos, souvent qualifiées de vidéos "chocs". Leur zone d'influence s'étend sur tout le long de la France.

L'encadré est orange qui apporte de la chaleur et l'optimisme, ainsi porteuse d'optimisme et d'ouverture d'esprit. Cette couleur assez marquante, nous montre qu'elle l'est là.

Les lettres intitulés <<Agir pour les animaux>>, et écrit informatiquement, en choisissant un police, ainsi nous voyons de l'empattement dans l'écriture. L'écriture est en blanc pour persevoir le message car cela casse la couleur orange 

En haut de l'encadré orange nous avons le logo de L214 avec des étiquettes comportant des silhouettes représentatives d'animaux, ce qui montre l'implication et leur but qui est de protéger la cause animale.

Le L214, est noir qui correspond au deuil et tristesse, ainsi que l'obscurité, l'absence de lumière, une crainte comme pourrez le vivre les animaux dans les élevages intensifs. Tout ceci est entourée de blanc qui signifie l'innocence, la pureté, la simplicité, tout comme les animaux qui sont des espèces innocentes, pur et rempli de simplicité et se retrouve dans un lieu qui ne devrais pas y être.

Sur les étiquettes :

-Tout à gauche, nous avons une étiquette bleu qui apporte la paix, rêve avec unes silhouette de poisson.

-Au milieu, nous avons une étiquette orange clair qui apporte la joie, sécurité avec une silhouette de vache.

-Tout à droite, nous avons une étiquette verte qui apporte la santé, chance avec une silhouette de poule.

 

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24 mars 2023

conclusion

 

Certe l'élevage intensif, permet de subvenir aux besoins de la poupulation humaine mais il apporte de nombreux problèmes comme je l'ai expliquée, sur les points suivant : 

-Problème environnemental (pollution, maladie, odeur désagréable, réchauffement climatique);

-Des conditions de vie des animaux, négatif sur le bien-être (poules, poissons, agneaux, ...), où les animaux sont considéré comme de la marchandise.

Mais aussi sur la qualité de production alimentaire.

Ce qui nous as permis d'ouvrir les yeux et d'avoir une vision en plus de ce qu'il se passe au travers des élevages intensifs .

24 mars 2023

Bibliographie

Bibibliographie

Sur l'élevage intensif :

Interview d'un agriculteur bovin :

Mise à jour le 14/03/23

Une démarche ou j'ai contacté Gérard, un agriculteur bovin, dans lequel je parle des élevages intensifs et des agriculteurs.

 

L'élevage intensif, sur les poulets de chair :

Vidéo - 39 jours de vie d'un poulet - système intensif

->https://youtu.be/3qy7dHwy198

-Vidéo - vie poulets - vers abattoir (embarcation)

->https://youtu.be/7kHStOSFiA8

->https://youtu.be/9U5FmyyFJRg

->https://youtu.be/3e5J9g8hGaQ

CIWF - animaux d'élevage : poulets de chair - Le 14/03/23 - https://www.ciwf.fr/animaux-delevage/poulets-de-chair

L214 - animaux, poulets : élevage des poulets de chair - Le 14/03/23 -       https://www.l214.com/animaux/poulets/elevage-des-poulets-de-chair

 

L'élevages sur les poules pondeuses :

Vidéo - vie des poules - cages

->https://youtu.be/jAA8pPL4mbo

Vidéo - élevage alternatif -

->https://youtu.be/PNkyt_5uOg4

CIWF - animaux d'élevage : poules pondeuse - Le14/03/23 - https://www.ciwf.fr/animaux-delevage/poules-pon…

L214 - animaux, poules pondeuses - Le 14/03/23 - https://www.l214.com/animaux/poules-pondeuses…

 

L'élevages sur les poissons :

Vidéo - élevages intensif - sous marin

->https://youtu.be/3Ktdofkdi1E

Vidéo - collecte - oeufs 

->https://youtu.be/lhv5p5greF0?list=PL-B-e4NYQL1dWaJ3g7U6lgUrUAHY1M7Pk

Vidéo - Transport - juvénile

->https://youtu.be/G346_rI2_Jo?list=PL-B-e4NYQL1dWaJ3g7U6lgUrUAHY1M7Pk

Vidéo - grossissement - élevage

->https://youtu.be/bG8U9LCUCSU?list=PL-B-e4NYQL1dWaJ3g7U6lgUrUAHY1M7Pk

Vidéo - transfert poisson - commercialisation

->https://youtu.be/AJmR5jNt6M0?list=PL-B-e4NYQL1dWaJ3g7U6lgUrUAHY1M7Pk

Vidéo - abttage -

->https://youtu.be/IboeHwSy43k?list=PL-B-e4NYQL1dWaJ3g7U6lgUrUAHY1M7Pk

CIWF - animaux d'élevage : poisson - Le 15/03/23 - https://www.ciwf.fr/animaux-delevage/poissons

WELFARM - élevage intensif , comment sont élevés les poissons - Le 15/03/23 - https://welfarm.fr/elevage-intensif-comment-sont-eleves-les-poissons

 

Les conséquences sur la santé, avec les élevages :

Information - inégalité - gaspillages 

->https://www.ciwf.fr/vous-informer/elevage-intensif-et-humains/gaspillage-des-ressources/

->https://www.ciwf.fr/vous-informer/elevage-intensif-et-humains/inegalites-alimentaires/

Différentes sources 

World Cancer Research Fund, 2011

Autorité Européenne de Sécurité des Aliments, 2010

Pew Commission, 2008

US Food and Drug Administration, 2009

Environmental Working Group (EWG), 2011

National Ressources Defence Council, 2011) 

Worldwatch Institude, 2011

USFDA, 2010

CIWF - mettre fin à l'élevage industriel, impact sur les êtres humains - Le 15/03/23 - www.ciwf.fr/mettre-fin-a-lelevage-industriel/impacts-sur-les-etres-humains/

 

L'élevage intensif sur les agneaux :

CIWF - animaux d'élevage : moutons - Le 19/03/23 - https://www.ciwf.fr/animaux-delevage/moutons

L214 - animaux, moutons, élevage des moutons et agneaux - Le 19/03/23 - https://www.l214.com/animaux/moutons/elevage-des-moutons-et-des-agneaux

 

Qu'est ce qu'un élevage intensif :

WIKIPEDIA - élevage intensif - Le 20/03/23 - https://fr.wikipedia.org/wiki/Élevage_intensif

Deuxième source : je n'ai plus le lien 

 

Que se chache derrière les élevages intensifs : 

REPORTERRE - élevage intensif n'engendre que souffrances, pollutions et dangers - Le 22/03/23 - https://reporterre.net/L-elevage-intensif-n-engendre-que-souffrances...

 BIOALAUNE - que se chache t'il derrière l'élevages industriel ? - Le 22/03/23 - Que se cache-t-il derrière l’élevage industriel ? | Bio à la une (bioalaune.com)

 

Qu'est ce que les abattoirs :

AGRI-MUTUEL - les abttoirs d'animaux de boucherie, charcuterie - Le 22/03/23 - www.agri-mutuel.com/actualites/les-abattoirs-danimaux-de-boucherie-charcuteri…

STCHARLESTHEMARTYR - abattoir les secrets horribles - Le 22/03/23 - https://stcharlesthemartyr.org/fr/abattoirs-les-secrets-horribles-sur...

 

23 mars 2023

Mentions légales

-Présentation :

Le blog :  http://elevageetcies.canalblog.com/ , est un blog crée dans un cadre d'un Module Expression, communication, documentation du lycée de Valabre.

-Éditeur :

L'éditeur est : JOMARD clara.

-Hébergement :

Le service http://elevageetcies.canalblog.com/ est ainsi hébergé CanlBlog.

 -Propriété intellectuelle :

La synthèse des documents et les sources d'informations utilisées sont publiées dans la Bibliographie.

-Protection des donnés personnelles :

Aucune information n'est collectée à votre insu. Aucune information personnelle n'est cédée à des tiers.

Condition d'utilisation du site :

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22 mars 2023

Qu'est ce que les abattoirs.

Un abattoir est une installation où les animaux sont abattus pour pouvoir récolter leur viande afin d'être destinée à la consommation humaine. Les abattoirs étaient beaucoup plus petit avec moins de réglementations et d'éfficacité auparavant. Avant que la révolution industrielle ne commence à vider les zones rurales au rendement de villes très peuplées, les nombreuses petites fermes abattaient leurs propres animaux et la vendaient leur viande aux personnes qu'elles connaissaient dans leur communauté.

Aujourd'hui, dans presque tous les cas, l'abattoir est améliorer par un atelier de découpe et de transformation (viande : steak haché, ...) pour procéder à (la coupe, découpe, désossage, conditionnement). Ainsi ils assurent le traitement de nombreux sous-produits comme (installation d'épuration d'eaux usées) obligatoire.

L'activité d'un abattoir :

Peut être éffectué sous deux formes :

-Dans un abattoir public (propriété d'une collectivité territoriale).

-Dans un abattoir privé (appartenant en général à une entreprise opérateur dans la filière viande ou prestataire de services). 

En France, aujourd'hui, nous comptons environ 200 établissements d'abattages, ceci est du à plusieur objectifs car au milieu du 20e siècle la France possédé 2000 établissements d'abattage.

Objectifs :

Assurer une surveillance sanitaire efficace des produits d’origine animale, S’adapter aux évolutions de la transformation et de la distribution, Répondre aux besoins alimentaires des populations, Permettre une bonne valorisation des produits de l’élevage sur le marché international.

Mais loin caché des yeux des personnes, que se passe t'il derrière les abattoirs ?

Ce que nous savons à l'intérieur des abattoirs sont la source de vidéos d'infiltration et d'anciens employés des abattoirs, même si certain abattoir se distancientdes autrezs pris sur vidéos pour maltraitances et tortures des animaux.

Dans un abattoir les animaux ne sont pas des animaux, se sont des marchandises qui doivent être rapidement hachées en nourriture qui finira par arriver au consommateur.  

Des outils de torturent bien connus utilisés pour les faire bouger :

Résultat d’images pour pistolets paralysant abattoir

Le travailleurs des abattoirs cherchant à faire un travail le plus efficace possible, emploi des moyens cruels pour accélérer les choses, pour cela, ils utilisent des pistolets paralysants et des aiguillons à bétail pour les choqués et les faire se soumettre, si admettons une vache marche lentement et un chochon tente de s'enfuir ; nous choquons les animaux pour qu'ils obéissent.

Résultat d’images pour aiguillon à bétail abattoir

Animaux sous tortures et maltraitances dans les abattoirs  :

Grâce au image des caméras qui montre les travailleurs mettant des coups de pied, coup de poing tout en frappant les animaux contre les murs, les animaux sont enchaînés et traînés à travers les opérations de l'abattoir et battus avec des outils passant des aiguillons à bétail au pelles. 

Mais ils n'y'a pas que les animaux qui sont les euls affectés, les travailleurs sont tout de même aussi dans leur cas affectés car déjà, ils ne se réveille pas avec l'envie de tuer sauvagement des animaux, si la plupart choisiraient volontier une autre voie d'emploi à part dans ce contexte de la mise à mort à la chaîne da,s un abattoir. 

Beaucoup d'entre eux n'ont pas le choix pour subvenir aux besoins de leur famille. Ainsi ils souffrent également d'un traumatisme spychologique extrème dû à leur travail au delà du risque de blessures physiques graves et salaire faible.

Les travailleurs doivent se déconnecter de ce qu'ils font de la créature qui se tient devant eux ceci à des conséquences tel comme la violence domestique, le retrait social, l'anxiété, l'abus de drogue et d'alcool et ainsi le syndrome de stress post-traumatique.

JOMARD clara

source : agri-mutuel et stcharlesthematyr

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22 mars 2023

Que ce cache t'il derrière les élevages intensifs.

Nous savons que l'élevage est responsable de 18% des émissions de gaz à effet de serre mondiale, plusieur cause avancées : 

-La déforestation 

-Les OGM

-Les effluents 

Un français mange en moyenne 92 kg de viande, 250 oeufs et une centaine de kilos de produits laitiers chaque année, ce qui nécessite une surface cultivée en soja de (458 m2par habitant). Un français est responsable de la déforestation de 16 m2 de forêt amazonienne par sa consommation de viande.

L'élevage industriel est également très gourmand en eau et en céréales, en France, il réquisitionne les deux tiers des terres agricoles ou en culture pour l'alimentation des animaux. Un élevage consomme presque la moitié de toute l'eau destinée à la production d'aliments.

D'après le Water Foot Print, il faut 900 litres d'eau pour produire un kilo de pommes de terre, ainsi il faut 3 900 pour un kilo de poulet, 3 300 pour un kilo d'oeuf; 4 800 pour un kilo de porc, 6 100 pour un kilo de mouton et 15 500 pour obtenir un kilo de boeuf. Autant dire que ces élevages consomme énormmément d'eau.

Des excès pour plus de profits :

On dénombre de nombreux excès dans l’élevage industriel, comme le massacre des poussins mâles, qui sont broyés, gazés, éliminés de la façon la plus économique possible. On coupe le bec des poules, on coupe la queue et les dents des porcs et on les entasse pour « produire plus, pour gagner plus ». Avec le problème de l’eutrophisation bretonne à cause du lisier de porc, la France est sous le coup de lourdes sanctions par la Commission Européenne.

La population de porcs et de poulets double en Chine tous les 10 ans. Si les pays riches continuent à manger autant de viande et que les pays émergents rejoignent ces taux de consommation élevés, le  réchauffement climatique ne pourra pas être contrôlé. Aux Etats-Unis, 10 milliards d’animaux sont élevés pour être mangés. Si toute l’humanité mangeait autant de viande, il faudrait élever 142 milliards d’animaux chaque année.

La vache laitière qui produit de 8 à 10 000 litres de lait chaque année produira autour de 500 à 700 litres de méthane par  jour. C’est l’équivalent à la quantité de CO2 produite par un gros 4×4 qui circule 56 km par jour.

Entre 1950 et 2000, la population mondiale est passée de 2,6 milliards à 6 milliards. En parallèle, la production de viande est passée de 45 à 233 milliards de kilos chaque année. Avec une population de 9 milliards en 2050, la production de viande devrait doubler d’ici là et atteindre jusqu’à 450 milliards de kilos chaque année .

En France, les élevages intensifs sont la source de près de 75 % des émissions d’ammoniac, un gaz à l’origine d’environ la moitié des particules fines. L’ensemble de ces particules occasionnent chaque année 48 000 décès prématurés en France. Certains pesticides largement disséminés sur les cultures destinées à l’alimentation des animaux de ces élevages intensifs peuvent aussi être des perturbateurs endocriniens.

L’élevage intensif est responsable de la pollution des nappes phréatiques par infiltration et des eaux de surface par ruissellement, à cause essentiellement des nitrates et des phosphates issus des épandages de lisier et de fumier. Ces effluents d’élevages peuvent aussi participer à la dissémination de gènes de résistance aux antimicrobiens, et donc à l’émergence de bactéries multirésistantes.

L'élevage est responsable de 14,5% des émissions de gaz à effet de serre, ainsi que de 65% de la déforestion en Amazonie. Autant dire que le réchauffement climatique et assez important avec l'élevage.

Mais cachez des yeux il y'a aussi la souffrance animal dans les élevages intensifs, enfermés sans lumière naturelle et sans accès a l'exterieur, les animaux de se distraient pas et développent des troubles du comportement mais aussi ils sont sous la menace des mutilations sans anesthésie dès leur plus jeune âge (castration, coupe des queues, débecquage, ...).

Un exemple :

poullailer intensif de Pihem, dans le Pas-de-Calais, ils sont 22 000 poulets entassés dans un bâtiment de 1000 m2, problème de santé, engrossisement excessif où il ne peuvent même plus atteindre leur mangeoire et abreuvoir ainsi condamnés à mourrir de faim et de soif.

Des nuisances pour les riverains/riveraines :

 Des nuisances liées au élevages intensifs sont nombreuses : 

-Pollution visuelle ;

-odeurs nauséabondes ;

-Bruits dus aux nombreux passages de camions ; 

-Prolifération des mouches ;

-Perte de valeur de biens immobiliers, ...

Un témoignage, en 2020 démontre ses nuisances, il ont découvert un élevage de 20 000 poules reproductrices et n'on pas été informé, depuis il on une odeur nauséabonde et les mouches empoisonnent, leur habitation doivent être nettoyer car de la poussière grasse est collée aux vitres, cela a perdu entre 30 et 40% de sa valeur.

JOMARD clara 

 source : bioalaune et reporterre 

 

20 mars 2023

Qu'est ce qu'un élevage intensif

Il était une fois, à partir de la seconde Guerre mondiale, la seconde révolution agricole de l'époque moderne avec des innovationstechniques et chimiques (progrès mécanique, développement de pesticides, insecticides, engrais chimiques, sélection variétale et spécialisation des régions); produit à la fin du 19ème siècle et se diffuse dans le monde entier, c'est ainsi que l'élevage intensif est né.  

Mais qu'est ce qu'un élevage intensif :

L'élevage intensif et une forme de structure, avec un type d'exploitation industrialisé qui a pour caractéristique l'élevage d'animaux dans un environnement avec des éléments artificiels (confinement), ceci est dans le but d'augmenter la productivité, le rendement de cette activité mais tout en dépensant le moins d'argent possible.

Cette agriculture productiviste a pu nourrir environ trois milliards de personnes car oui il y'a beaucoup de bouche à nourrir sur cette planète.

Cette structure d'élevage est souvent caractérisé par l'utilisation d'espace réduites, les animaux sont hébergés dans des bâtiments obstrués.

Les établissements d'élevage intensif sont également marquées par une faible figure de culture dédiée à l'alimentation des animaux, amenant la diminution significative de l'autosuffisance de l'éleveur pour l'approvisionnement en nourriture pour ses animaux.

Globalement cela consiste à enfermer un nombre astronomique d’animaux dans un espace trop petit, donc pas approprié. Le plus souvent ce sont les volailles (les poules, dindes, les oies etc…),  les lapins, les bovins (vaches, boeuf…) et les moutons.

Près de 1,3 milliards d'animaux élevés et abattus chaque année, en France dont 82% en élevage intensif, en tenant compte du cheptel et des animaux abattus, le nombre d'élevage en France se montre à 1274 000 par an.

CHEPTEL ET ANIMAUX ABATTUS :

  Cheptel et animaux abattus
(en milliers)
dont en élevage intensif
(en milliers)
% en élevage intensif
Total bovins 24 148 3097 13%
Total vaches 9 614 0 0%
Total ovins 13 463 0 0%
Total caprins 2 143 0 0%
Chevaux 225 0 0%
Total porcins 40 228 38 661 96%
Volailles principales 1 184 423 997 566 84%
Total 1 274 244 1 036 227 82%
  Pathologie ou amputation Source
Veaux en élevage intensif Manque de fer (viande blanche)
Corne coupée sans anesthésie
Castration sans anesthésie
Exposition à des agents pathogènes menant à des troubles respiratoires et digestifs
Est 12% de mortalité
EFSA-Q-2005-014Institut de l’élevage bovin, été 08
Vaches Augmentation des mammites cliniques (inflammation des pis) liée à l’augmentation de la productivité : environ 1/3 des vaches  
Caprins Pathologies respiratoires, pneumonies
Arthrite encéphalite : problèmes aux articulations
 
Porcs Castration à vif
Queue coupée à vif et systématiquement
Dents coupées à vif
Boiterie des porcs
 
Canard mulards (gavage) Stéatose hépatique
Diarrhées, problème cardiaques
Mortalité de 2% à 4% vs. 0,2% hors gavage
Rapport du Comité scientifique de la Commission Européenne de la santé et du bien-être des animaux, 16/12/1998
Poulets Problèmes aux pates et insuffisance cardiaque à cause d’une vitesse de croissance excessive : « entre 75 et 90 % des animaux ont une démarche altérée, et entre 26 et 30 % ont une démarche sévèrement altérée »
Poulets reproducteurs mis en situation de famine
Inra, Vol 1, N°1, février 2007INRA Prod. Anim.,2004, 17 (1), 45-57, reprenant les travaux de Kestin 1992
Poule Bec épointé (fréquemment)
Mais mortalité semble plus faible qu’en système alternatif, 6% vs. 10% à 14%
Inra, Vol 1, N°1, février 2007

source : wikipédia et web medias 

19 mars 2023

l'élevage intensif, sur les agneaux.

Les moutons, sont l'une des premières espèces domestiquées par l'homme, ils sont élevés depuis l'an 9000 avant J-C (viande et lait). Ainsi avec le temps nous avons des sélections des moutons pour des productions de laine plus imporantes. Ce sont des animaux de nature nerveuse et craintive, ils sont sociales caer il vivent en troupeau. 

Le cheptel français comptait 7,2 millions de moutons, en 2018, le plus souvent en Nouvelle-Aquitaine et en Occitanie. En France, la consommation de viande d'agneau à connu une augmentation de la consommation durant les fêtes de Noël, de Pâques et de l'Äid-el-Kébir. 

L'ÉLEVAGE DE MOUTONS AUJOURD'HUI :

Aujourd'hui, plus d'un milliard de moutons comptés sur la planète. 90%, en France, des exploitations ovines élèvent des agneaux pour leur viande, selon les régions, les animaux sont élevés sont en plein air, soit en bergerie. Mais les 10%, des exploitations restantes produisent du lait de brebis, les agneaux issus de ces élevages ont été vendus avant même d'être sevrés et sont ainsi épelés "agneau de lait".

Environ 3,8 millions et 560 000 moutons sont abattus chaque année, en France. 

Les différents modes d’élevage :

1. Des troupeaux dits "allaitants" pour une production de viande d'agneau exclusivement. Cela représentent autour de 90% des exploitations ovines en France , environ 70% de l'ensemble des brebis. Dans ces élevages, les brebis allaitent leurs agneaux  jusqu'au sevrage, puis les agneaux sont engraissés pour la production de viande.

2. Des troupeaux dits "laitiers", pour une production de lait de brebis. Ils représentent environ 10% des exploitations ovines, 30% de l'ensemble des brebis. Dans ces élevages, les brebis sont traites 2 fois par jour pendant une période d'environ 6 mois chaque année, afin de recueilli leur lait. Leurs agneaux leur sont retirés prématurément et seront tués pour leur viande. 

La reproduction des brebis :

Lorsque brebis et béliers sont laissés en liberté, leurs agneaux naissent en général au début de l'année (vers janvier-février). Mais pourtant, en élevage, pour répondre au demande du marché, ainsi il n'est pas rare que les éleveurs séparent les mâles du troupeau ou aient recours à l'insémination artificielle et synchronisent les chaleurs des brebis par traitement hormonal.  

L’élevage des brebis pour le lait :

L’élevage de brebis pour la production laitière a pour finalité principale la production de fromages, essentiellement AOP. Il est très largement concentré en Occitanie (Aveyron, Lozère, Tarn) pour le roquefort, en Nouvelle-Aquitaine pour l’ossau-iraty, ainsi qu’en Corse pour le brocciu.

En élevage laitier, les brebis donnent généralement naissance à leur premier agneau vers l’âge d’un an.  La plupart des agneaux femelles deviendront à leur tour des brebis laitières. Quant aux agneaux mâles, ils seront destinés à la production de viande : ils seront généralement vendus non sevrés comme agneaux de lait ou agneaux légers et pourront notamment être abattus. Lorsque leur production de lait sera jugée insuffisante, les brebis laitières seront envoyées à l’abattoir.

L’élevage des moutons pour la viande :

Ils sont élevés au sein de l’exploitation où ils sont nés. On distingue deux modes d’élevage : les agneaux de bergerie (élevés en bâtiment) et les agneaux d’herbage (élevés en plein air). Les agneaux de bergerie n’ont pas accès à l’extérieur.

L’objectif est que leur chair conserve une couleur rose pâle pour répondre à la demande des consommateurs. Pour cela, ils ne mangent pas d’herbe (qui rend leur chair plus rouge), mais boivent principalement du lait maternel jusqu’à l’âge de 70 jours, puis sont nourris de céréales et de fourrages. Les agneaux de bergerie sont envoyés à l’abattoir vers l’âge de 3-4 mois.

Les agneaux d’herbage, eux, ont accès à l’extérieur et peuvent manger de l’herbe en plus du lait de leur mère. Ils sont abattus entre 3 et 12 moisDans ces élevages « allaitants », les brebis reproductrices (qui donnent naissance aux agneaux) sont envoyées à l’abattoir vers l’âge de 7-8 ans8. En moyenne, l’espérance de vie des moutons est de 10-12 ans, mais certaines espèces vivent plus longtemps et certains individus ont vécu jusqu’à une vingtaine d’années.

Parmi les agneaux abattus en 2018, 18 % provenaient d’élevages Label rouge, bio, AOP (appellation d’origine contrôlée) ou IGP (indication géographique protégée), des modes d’élevage encadrés par des cahiers des charges spécifiques. Les 82 % restants provenaient d’élevages dits « conventionnels » sans distinction particulière.

LES PROBLÈMES DE BIEN-ÊTRE :

Les principaux problèmes de bien-être des moutons concernent les mutilations, les boiteries, les conditions de transport et les maladies. Les problèmes de santé affectant les moutons peuvent être facilement évités par de bons pâturages, de bonnes conditions d'élevage et de bonnes pratiques.

MUTILATIONS :

Les agneaux sont souvent soumis à de douloureuses mutilations dont la castration et la coupe des queues.

lambs with docked tails.jpg

CASTRATION :

Dans de nombreux pays, les agneaux mâles sont castrés pour faciliter l'engraissement et réduire l'agressivité. De manière générale la castration des agneaux s'opère souvent sans anesthésie. En France cette pratique n’est plus utilisée car les agneaux sont abattus avant la puberté.

COUPE DES QUEUES :

La coupe des queues des agneaux est une pratique courante. Elle sert en partie à limiter l'accumulation d'excréments autour de la queue et à réduire le risque de lésions et d'infections provoquées par les mouches. La coupe des queues des agneaux n'est pourtant pas nécessaire pour préserver la santé et le bien-être de l'animal. La coupe de la queue s'opère le plus souvent en utilisant un élastique caudal, ou parfois une pince coupe-queue. La coupe des queues des brebis, effectuée à vif, est une pratique fréquente dans l’élevage de moutons. Cette mutilation est effectuée sur les futures brebis reproductrices. Les arguments avancés pour justifier cette mutilation douloureuse sont qu’elle facilite l’insémination artificielle et la mise bas, et qu’elle limite les maladies parasitaires, mais l’efficacité de cette pratique est contestée par des études scientifiques.

Il existe deux méthodes pour réaliser la coupe des queues :

  • à la pince « hémostatique » : la queue est coupée directement avec une pince. Cette amputation est effectuée avant l’âge d’un mois ;
  • à l’anneau « de gomme » : quelques jours après la naissance, un anneau élastique est placé vers le haut de la queue. Celui-ci interrompt la circulation sanguine, la queue se nécrose et meurt. Elle tombe au bout d’une dizaine de jours.

La caudectomie, souvent effectuée sans anesthésie, provoque des douleurs aiguës, quelle que soit la méthode utilisée et quel que soit l’âge des agneaux (ces mutilations sont généralement effectuées sur de très jeunes animaux, âgés de quelques jours à un mois). En plus de ce traumatisme, la douleur interfère avec la prise de colostrum (le premier lait ingéré par l’agneau juste après la naissance, primordial pour le développement de son système immunitaire) et la création de liens avec sa mère13.

TRANSPORT :

Les moutons et les agneaux sont souvent transportés sur de longues distances à travers le monde. En 2016, la France a exporté 422 000 agneaux vivants et 46 000 moutons vivants, principalement vers l’Espagne et l’Italie. La législation , insuffisante, est de plus souvent ignorée durant ces trajets : les animaux ne peuvent pas se reposer, ni se nourrir ou boire correctement. Les moutons sont souvent transportés en trop grand nombre dans les camions et manquent donc de place. En période estivale, le surpeuplement conduit à une insuffisance d'aération et empêche les moutons d'accéder à la nourriture et à l'eau.

jomard clara

source L-214 et CIWF

15 mars 2023

les conséquences sur la santé, avec les élevages intensifs

Aujourd'hui je vais aborder le sujet qui semble nous touchés tous, les conséquences des élevages intensifs et l'impact sur les êtres-humains.

Voici donc les premières causes et inégalités alimentées par les élevages intensif :

1. LA FAIM :

L'élevage intensif gaspille la nourriture plutôt qu'il ne la crée, accentuant la faim et la malnutrition dans le monde. Les animaux confinés ne pouvant pâturer, ils sont nourris avec de grandes quantités de céréales riches en nutriments, qui pourraient être consommées par des humains. Actuellement, environ un tiers des terres agricoles mondiales sert à cultiver des céréales et des fourrages pour nourrir les animaux. 

De plus, la viande et les produits laitiers issus de ces systèmes contiennent beaucoup moins de calories que les céréales qui nourrissent les animaux, parce que ces derniers utilisent pour vivre une grande partie de l'énergie issue de la nourriture consommée. Dans un monde où presque un milliard de personnes souffrent de famine, c'est certainement l'une des plus importantes inégalités de notre temps, ainsi qu’une cruelle ironie.

FAIT : Pour 100 calories que nous donnons aux animaux des élevages intensifs, nous n'en récupérons que 12 sous forme de viande de poulet, 10 sous forme de porc et 3 sous forme de bœuf.

->https://www.ciwf.fr/vous-informer/elevage-intensif-et-humains/gaspillage-des-ressources/

->https://www.ciwf.fr/vous-informer/elevage-intensif-et-humains/inegalites-alimentaires/

Éradiquer la faim dans le monde en 2030, un objectif qui s'éloigne selon l'ONU - Geo.fr

2. LA PAUVRETÉ :

Les systèmes intensifs font appel à de grandes surfaces de terres pour cultiver l’alimentation destinée aux animaux, des terres souvent acquises lors d'impitoyables transactions foncières dans les pays en développement. Ces « accaparements de terres » – intrinsèquement injustes, comme l'indique leur nom – sont caractérisés par le déplacement des petits fermiers qui fournissent des aliments et des emplois pourtant si nécessaires à leurs communautés locales. En d'autres termes, l'élevage intensif concentre les profits dans les mains de quelques-uns et enlève toute autonomie à beaucoup. 

FAIT :Environ les trois quarts de la récolte mondiale de soja sont destinés aux animaux d'élevage, dont la plupart sont élevés en système intensif.

En Asie, la pandémie a poussé près de 80 millions de personnes dans l'extrême pauvreté | Les Echos

3. LES MALADIES :

L'élevage intensif, avec ses produits soit-disant « bon marché », encourage sans aucun doute les gens à manger trop de viande. Mais la quantité n'est pas le seul problème, la qualité en est également un. Il est désormais largement reconnu que la viande issue d'élevages intensifs contient plus de graisses saturées et moins de nutriments essentiels que les viandes issues d’élevages plus respectueux du bien-être animal, ce qui contribue à une vague de maladies chroniques, notamment l'obésité, les maladies cardiaques, le cancer et les attaques cérébrales. Il existe donc une injustice inhérente à notre système alimentaire : les personnes à plus faible revenu n'ont souvent accès qu'à des aliments de moindre qualité et moins sains.

FAIT : Si la population du Royaume-Uni passait à une alimentation moins carnée, il serait possible d'éviter chaque année 31 000 décès prématurés dus à des maladies cardiaques, 9 000 dus à des cancers et 5 000 dus à des attaques cérébrales.

Dans les élevages intensifs foisonnent bactéries, virus et maladies qui menacent la santé humaine.  La taille des élevages, avec tant d’animaux enfermés, très proches génétiquement, et le stress augmentent les risques de transmission de maladies entre les animaux, puis qu’elles mutent et soient ensuite transmises aux humains.  Enfin, l'élevage intensif en entraînant une déforestation massive, en décimant les habitats de nombreuses espèces sauvages, et avec la pollution de l'air et de l'eau qu’il engendre, rapproche les habitats humains et des espèces sauvages, crééant ainsi des risques supplémentaires de transmission de maladies animales aux humains.

Tribune de Léopoldine Charbonneaux : La prochaine pandémie viendra-t-elle de l'élevage industriel? 

Découvrir & Comprendre - L'essentiel sur... les maladies infectieuses

QUELLE EST LA SOLUTION ? :

L'élevage intensif est un système illogique et injuste. Et bien qu'il n'existe pas de remède instantané, nous pouvons tous faire beaucoup pour remédier à de nombreux maux.

D'abord et surtout, nous pouvons manger moins de viande, mais de meilleure qualité,issus d'élevages bio, plein air... pour envoyer un message fort et clair indiquant que l'élevage industriel est inacceptable ; pour prouver que partout, des personnes sont plus exigeantes pour les animaux, notre planète et pour l'humanité dans son ensemble.

Les exploitations familiales dans les pays en développement devraient être mieux soutenues : l'élevage à petite échelle devrait faire partie de la solution pour parvenir à la sécurité alimentaire.

Comme l'indique la FAO, ce sont ces systèmes d'élevage plus traditionnels qui « … constituent la principale source de subsistance pour 200 millions de familles, apportant nourriture et revenus à quelque 70 % de pauvres en milieu rural dans le monde ».

Mais aussi d'autre sujet que je vais aborder car Malgrés tout, il n’y a pas que les animaux qui souffrent de l'élevage industriel ; notre santé est également mise en danger. Le mode d'élevage des animaux peut affecter la qualité et les valeurs nutritionnelles de la viande et des produits laitiers que nous consommons.

VOUS ÊTES CE QUE VOUS MANGEZ :

Certains aliments issus d'élevages intensifs sont moins sains pour nous. Des études récentes, indiquent que la viande provenant d'animaux élevés de façon industrielle contient des niveaux plus faibles d'oméga-3 et un ratio oméga-6/oméga-3 moins favorable. Or une absorption inadaptée d'oméga-3 et un ratio oméga-6/oméga-3 déséquilibré ont un lien avec des maladies cardiovasculaires et certains cancers. Un récent rapport de CIWF montre que les produits issus d’élevages extensifs contiennent souvent un taux plus élevé d’antioxydants et de fer et un taux plus bas de matière grasse. Il est permis de penser que cette augmentation de viande « bon marché » a aussi mené à d’importants problèmes liés à la surconsommation dans de nombreux pays du monde entier ; la forte consommation de viande rouge et de viande transformée a été reliée à un certain nombre de troubles de la santé graves, comme l’obésité, le diabète et le cancer.

Une consommation importante de viande rouge peut augmenter le risque de contracter certains cancers de 43 %.

World Cancer Research Fund, 2011.

MALADIES D'ORIGINE ALIMENTAIRE :

Les conditions d’élevage dans les systèmes intensifs, où les animaux vivent entassés dans des espaces restreints, sont propices à la transmission de bactéries pathogènes telles que l’E. Coli et la Salmonelle qui provoquent des gastro-entérites et peuvent, dans les cas extrêmes, entrainer la mort.

Plus de 75 % des poulets en Europe souffrent d'infection à campylobacter, une cause courante d'intoxication alimentaire.

Autorité Européenne de Sécurité des Aliments, 2010.

ANIMAUX ET EMPLOYÉS CONFINÉS ENSEMBLE :

L’entassement d’animaux par centaines voire milliers est propice aux maladies transmissibles qui peuvent même muter en souches plus dangereuses encore (Pew Commission, 2008). Les employés dans les élevages peuvent aussi jouer un rôle : selon un article de Environmental Health Perspectives (2009), les employés dans les élevages industriels sont un risque considérable d’infection zoonotique* en raison de leur ‘exposition intensive et quotidienne’ aux animaux d’élevages, car ils peuvent servir de ‘passerelles’ pour transmettre des infections des animaux au grand public.

Il y a cinquante ans, un éleveur américain qui élevait des cochons ou des poulets pouvait être exposé à plusieurs douzaines d’animaux pendant moins d’une heure par jour. L’employé d’aujourd’hui travaillant dans des espaces confinés est exposé à des milliers de cochons ou à des dizaines de milliers de poulets pendant huit heures ou plus chaque jour.

Pew Commission (2008).

ANTIBIOTIQUES LARGEMENT UTILISÉS :

Les antibiotiques peuvent constituer une part importante d’un bon élevage, permettant aux animaux malades de ne pas souffrir. Cependant, ces médicaments sont largement surutilisés dans de nombreux élevages. Les élevages industriels utilisent couramment des antibiotiques pour prévenir les maladies liées à la promiscuité des animaux, indépendamment du fait que l'animal soit infecté ou non, et dans certains pays tels que les Etats-Unis, pour favoriser la croissance**.

Presque 80% de tous les antibiotiques distribués en 2009 aux Etats-Unis étaient destinés aux animaux d'élevage.

* Les maladies zoonotiques sont des maladies qui peuvent se transmettre entre les animaux et les humains.

** L’utilisation des antibiotiques pour favoriser la croissance des animaux est illégale en Europe mais légale dans un certain nombre de pays, y compris aux États-Unis.

US Food and Drug Administration, 2009.

 

NOUS SOMMES DE PLUS EN PLUS NOMBREUX À L'AFFIRMER :

<<Consommer de la viande rouge et de la viande transformée en grande quantité augmente l’exposition aux toxines et est lié à des taux élevés de maladies cardiaques, cancers et obésité>>.

Environmental Working Group (EWG) (2011)

<<Les déjections animales provenant des grands élevages industriels menacent notre santé, polluent l’eau que nous buvons et dans laquelle nous nous baignons, et sont une menace pour l’avenir des rivières, des lacs et des cours d’eau de notre pays>>.

National Resources Defense Council (2011)

<<Soixante-quinze pourcent des antibiotiques utilisés chez le bétail ne sont pas assimilés par les animaux et sont excrétés sous forme de déjections, ce qui représente un risque non-négligeable pour la santé publique>>.

Worldwatch Institute (2011)

La FDA (Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux) pense que l’utilisation de médicaments antimicrobiens importants du point de vue médical chez les animaux destinés à l’alimentation pour des raisons de productivité (ex. : favoriser la croissance ou améliorer l’efficacité de l’alimentation) représente une utilisation peu judicieuse de ces médicaments importants.

USFDA (2010)

Tout simplement L'élevage industriel menace notre santé.

JOMARD clara

source : ciwf

15 mars 2023

l'élevage intensif, sur les poissons

Parlons des poissons :  Comment sont élevés les poissons ?

Alors tout d'abord, des études scientifiques prouvent que les poissons, ont des capacités à ressentir des émotions négative comme positives (souffrances, peur, joie...), mais aussi se sont des êtres sensibles,  intelligents et sociables car (ils explorent, se déplacent, chassent et jouent). Tout comme les mammifères et les oiseaux, cependant partout en Europe, de nos jours, des millions de poissons sont détenus dans élevages piscicoles intensif, tout comme les élevages intensifs sur terre, les poissons vivent entassés les uns sur les autres, ce sont des conditions qui sont loin de satisfaire leurs besoins comportementaux et physiologiques, agglutiner les uns sur les autres dans de terribles souffrances.

Ainsi placés dans un environnement inapproprié et sousmis à des pratiques d'élevages, de transport et d'abattage peu réglementées Ils sont souvent mis à mort de manière cruelle subissant une mort lente et douloureus : asphyxiés, écrasés ou éviscérés alors qu’ils sont encore conscients. Mais aussi ils souffrent bien souvent de stress, de douleur, de maladies et de parasitisme tout au long de leur courte vie. Il est temps que nous changions d’attitude vis-à-vis de ces animaux extraordinaires. Il est temps de vraiment parler des poissons.

L'ÉLEVAGE INTENSIF DES POISSONS :

Cachés à la vue car sous l’eau, les élevages piscicoles nuisent aux animaux et à l’environnement, tout autant que les élevages intensifs sur terre.

Les poissons sont entassés dans des espaces confinés où leurs comportements naturels sont limités. Dans bien des cas, l’eau devenue sale et polluée rend les poissons plus vulnérables aux maladies, infections et parasites. Pour les traiter, les éleveurs utilisent des produits chimiques et des antibiotiques, qui peuvent faire du mal au milieu marin, aux consommateurs de ces poissons, ainsi qu’au bien-être des poissons à proprement parler. Compte tenu de la dimension énorme de l’élevage piscicole intensif et de son fort développement, il s'agit là d’un problème de bien-être animal énorme qu’il faut impérativement traiter.

Les poissons sont les animaux les plus consommés au monde. Il est difficile de connaître le nombre exact d’individus à être abattus à l’échelle mondiale, car ils sont trop nombreux pour pouvoir les compters. Mais si l’on se base sur leur poids, on estime que tous les ans, entre un et trois mille milliards de poissons sont tués pour la consommation. Seule une portion d’entre eux sont abattus sans cruauté.

Dans bien des élevages piscicoles, la méthode d’abattage classique consiste à sortir les poissons de l’eau et à les laisser se « noyer » lentement à l’air libre (par asphyxie). Avec cette méthode, il arrive que ces animaux en détresse mettent plus d'une heure à mourir, alors qu’ils se débattent pour survivre en essayant de respirer. Dans le pire des cas, les poissons sont préparés (par ex : l’éviscération) alors qu’ils sont encore conscients.

D'autres méthodes employées pour tuer les poissons sont elles aussi cruelles, comme leur immersion dans un mélange de glace et d’eau, leur exposition au dioxyde de carbone et leur saignement. Toutes provoquent d’effroyables souffrances. Le fait qu’ils se débattent violemment pour tenter de s’échapper témoigne bien de leur volonté de vivre. Or leurs souffrances peuvent être extrêmement prolongées. Beaucoup de poissons restent conscients et ressentent des douleurs pendant plusieurs minutes après que leurs branchies ont été coupées et qu’on les laisse se vider de leur sang.

ELEVAGES INTENSIFS SOUS-MARINS :

En élevage aquacole, les poissons sont élevés dans des bassins très petits jusqu'à atteindre leur taille adulte, moment où ils sont mis à mort et vendus. La majorité des systèmes d'élevage ont pour priorité des impérieux économiques, avant le bien-être des poissons. Les bassins restreignent sévèrement l’expression des comportements naturels des poissons. La plupart des poissons sont élevés dans ce que l’on pourrait appeler des élevages intensifs sous-marins.

Résultat d'une expansion rapide, près de la moitié des produits marins consommés dans le monde provient aujourd'hui de l'aquaculture. Au-delà de la souffrance des poissons, l'élevage piscicole peut se révéler néfaste pour l'environnement et les communautés locales. De nouvelles directives et législations, analogues à celles s'appliquant aux élevages terrestres, sont nécessaires pour réduire de toute urgence l'impact environnemental de cette industrie.

Pisciculture vue du ciel

->https://youtu.be/3Ktdofkdi1E

DES VIES DE MISÈRE :

Aujourd’hui, des milliards de poissons d’élevage vivent une vie de misère la plus totale.  Dans les élevages piscicoles, les poissons sont élevés dans des espaces confinés où ils grandissent jusqu’à atteindre la taille voulue. La majorité des systèmes d’élevage sont conçus en accordant de l’importance à la dimension économique plutôt qu'aux besoins des poissons. Les bassins et les cages ne conviennent pas aux besoins des poissons car ils limitent gravement leurs comportements naturels. Le saumon, qui fait près de 75 cm de long, ne dispose parfois que d’un espace équivalent à une simple baignoire d’eau pour évoluer.

Or les poissons entassés les uns sur les autres sont plus disposé à tomber malades et à souffrir de stress, d’agressions et de blessures, en s'abîmant les nageoires notamment. En plus du manque de place, le surpeuplement peut aussi entraîner une mauvaise qualité de l’eau, de sorte que les poissons disposent de moins d’oxygène pour respirer.

Les besoins comportementaux de la plupart des espèces de poissons utilisées dans la pisciculture ne sont pas pris en compte.  L’élevage en cage, par exemple, les empêche de nager, bien qu’il s'agisse là de leur comportement naturel. Le saumon est un poisson migratoire qui naturellement parcourt de longues distances en mer. Au lieu de cela, ils nagent en rond autour du bassin et ils se frottent contre le maillage et les autres poissons.

De nos jours, plus de la moitié des poissons destinés à la consommation humaine proviennent d’élevages piscicoles, surtout intensifs. En 2015, rien qu’en Europe, près d’un milliard de poissons ont été élevés dans des cages aquatiques  Le respect du bien-être animal s’exprime de trois grandes façons : bien-être physique, bien-être mental et l’expression des besoins naturels.

Dans les élevages piscicoles intensifs, tous trois sont négligés.

La collecte des œufs :

Pour les espèces d’aquaculture les plus consommées en Europe, la reproduction se fait généralement par fécondation artificielle. Cela implique de récolter les œufs et la semence des reproducteurs.

Lors de la collecte des œufs, les truites et les saumons sont manipulés hors de l’eau. Les flancs des poissons sont pressés avec la main, afin d’éjecter les œufs hors de l’abdomen. Le liquide séminal des mâles (la laitance) est également prélevé par massage de l’abdomen. Le sperme ainsi récolté est ensuite déposé sur les œufs extraits des femelles.

Pour faciliter leur manipulation et diminuer leur stress, les animaux sont sédatés. Selon la dose utilisée, la sédation sera légère ou profonde. Ainsi, nombre de poissons sont seulement immobilisés et restent conscients durant cet acte très éprouvant. Au-delà du stress provoqué par la manipulation et le maintien hors de l’eau, l’action mécanique exercée sur l’abdomen peut endommager les tissus et fragilise la barrière immunitaire constituée du mucus et des écailles.

Pour certaines espèces comme les esturgeons, l’extraction des œufs est réalisée chirurgicalement et non par voie naturelle, et les femelles sont le plus souvent euthanasiées après l’intervention. Chez le bar et la daurade, la maîtrise des paramètres du milieu liés à la reproduction permet d’obtenir une ponte spontanée, ce qui évite l’extraction manuelle pratiquée chez les truites et les saumons.

À défaut de pouvoir déclencher des pontes spontanées grâce à une bonne maîtrise des cycles, il est indispensable de mieux contrôler la prise en charge de la douleur et le niveau d’anesthésie des poissons reproducteurs lors de ces manipulations. D’autres techniques moins invasives devraient être développées.

https://cdn-s-www.ledauphine.com/images/10629E08-AC22-40F7-BA05-E739AB09AAFD/NW_raw/les-oeufs-sont-expulses-des-femelles-par-les-pisciculteurs-photo-le-dl-g-b-les-oeufs-des-femelles-photo-le-dl-gilles-bondaz-1641044227.jpg

->https://youtu.be/lhv5p5greF0?list=PL-B-e4NYQL1dWaJ3g7U6lgUrUAHY1M7Pk

Le transport des juvéniles :

Le chargement des jeunes poissons dans les réservoirs utilisés pour leur transport peut être fait avec des épuisettes ou à l’aide d’une pompe. Cette seconde technique consiste à transvaser les juvéniles de leurs bassins aux réservoirs, en les aspirant dans un gros tuyau. Bien qu’éprouvante, cette méthode évite le stress de la mise hors de l’eau. Les réservoirs sont ensuite chargés dans des camions. Les juvéniles sont transportés des écloseries vers les fermes d’élevage parfois sur des milliers de kilomètres en raison du faible nombre d’écloseries sur le territoire européen.

La durée du transport est très variable, mais les poissons peuvent parfois endurer jusqu’à trente-six heures de transport dans des conditions déplorables. Du fait de l’importante quantité d’individus dans ces réservoirs, la qualité de l’eau peut très vite devenir toxique pour les poissons. Le chargement et le déchargement des animaux, ainsi que les fortes densités dans les réservoirs de transport, sont à l’origine de blessures, parfois sévères, et pouvant provoquer la mort des poissons.

Transport poissons vivants

->https://youtu.be/G346_rI2_Jo?list=PL-B-e4NYQL1dWaJ3g7U6lgUrUAHY1M7Pk

La vie en élevage (le grossissement) :

Les systèmes d’élevage varient en fonction de l’espèce, de la zone géographique et de l’étape d’élevage. Ils sont le plus souvent intensifs, mais selon l’espèce, ils peuvent aussi être extensifs ou semi-intensifs. L’élevage peut être réalisé dans des étangs (pour l’élevage de carpes principalement), en bassins (principalement pour les juvéniles marins et pour les truites), ou encore dans des cages en mer (grosses truites, saumons, daurades et bars pendant la phase de croissance) ou en lac (grosses truites et saumons en Ecosse).

Les saumons, truites, bars et daurades sont souvent confinés à haute densité dans des espaces réduits. Détenus dans un environnement très différent de leur milieu naturel et sans aucun enrichissement, ces poissons voient une grande partie de leurs comportements naturels restreints : fouiller le sol, chasser, plonger à plusieurs mètres de profondeur, se cacher dans la pénombre ou dans des abris, ou encore développer des liens sociaux conformes à leurs espèces (ou les minimiser pour les espèces solitaires), est le plus souvent impossible, et cela impacte significativement leur bien-être.

Les densités trop élevées engendrent des risques d’agressions entre les individus et donc de stress et de blessures. Sur les sites intensifs, les conditions d’élevage actuelles des truites en bassins peuvent être assimilées, en termes de captivité, à celles des poulets élevés en bâtiments.

De même, lorsque la qualité de l’eau est mauvaise (manque d’oxygène, excès de dioxyde de carbone et d’ammoniac, températures ou pH inadapté) diverses pathologies peuvent survenir, notamment des maladies de peau, ainsi que des taux de mortalité parfois élevés. Dans ces conditions d’élevage intensives.

Durant la phase d’élevage, les poissons sont manipulés, souvent hors de l’eau, à plusieurs reprises pour les vaccinations, les tris ou encore les pesées. Ces manipulations sont sources de stress et de blessures potentielles, et sont souvent précédées d’un jeûne, mais également éprouvant et souvent plus long que nécessaire. Le nombre de manipulations devrait être réduit au strict minimum et, lorsqu’elles sont inévitables (ex. vaccination), peut provoquer devraient être minimisés, et lorsque c’est possible pris en charge pharmacologiquement.

Pisciculture : 13 016 images, photos et images vectorielles de stock | Shutterstock

->https://youtu.be/bG8U9LCUCSU?list=PL-B-e4NYQL1dWaJ3g7U6lgUrUAHY1M7Pk

Le transfert des poissons pour leur commercialisation :

Avant leur transport, les poissons sont mis à jeûner durant vingt-quatre heures au minimum et parfois durant plus d’une dizaine de jours. L’objectif de cette pratique est de baisser le métabolisme des animaux pour diminuer leur consommation d’oxygène et leurs excrétions. Ainsi, la qualité de l’eau est moins dégradée pendant le transport, et la qualité sanitaire de la chair après abattage est améliorée. Selon l’espèce et la température entre autres, les poissons supportent plus ou moins bien cette privation de nourriture et peuvent en souffrir lorsqu’elle est trop longue. Ce jeûne est nécessaire, mais la durée des périodes de jeun devrait être limitée au strict minimum afin de ne pas les affamer.

Après cette période de jeûne, les poissons sont sortis des bassins ou des cages pour être commercialisés. Pour être prélevés plus facilement, ils sont regroupés dans un coin à l’aide d’un filet. Cette technique s’appelle le “crowding”. Les animaux se sentent piégés, ils sont totalement paniqués et, dans l’agitation, peuvent se blesser les uns les autres, notamment avec leurs épines dorsales. Du fait de la densité, la qualité de l’eau peut drastiquement chuter localement, entraînant parfois des hypoxies sévères. Certaines manières de procéder lors de cette étape reste forcément éprouvante.

Les poissons sont ensuite pompés via un tuyau ou prélevés avec un filet spécial, appelé salabarde ou “brail net”. Dans le second cas, ils seront exposés à l’air et subiront la pression d’écrasement de leurs congénères du fait de leur grand nombre, ce qui génère une nouvelle fois du stress et des blessures.

Selon l’organisation de l’exploitation, une fois sortis des cages ou des bassins, les poissons sont directement abattus sur les bateaux (bar, daurade), dans l’atelier de la ferme (truite, esturgeon, carpe…) ou sont chargés dans un camion pour être livrés dans une unité d’abattage.

Le transfert des poissons pour leur commercialisation :

Avant leur transport, les poissons sont mis à jeûner durant vingt-quatre heures au minimum et parfois durant plus d’une dizaine de jours. L’objectif de cette pratique est de baisser le métabolisme des animaux pour diminuer leur consommation d’oxygène et leurs excrétions. Ainsi, la qualité de l’eau est moins dégradée pendant le transport, et la qualité sanitaire de la chair après abattage est améliorée. Selon l’espèce et la température entre autres, les poissons supportent plus ou moins bien cette privation de nourriture et peuvent en souffrir lorsqu’elle est trop longue. Ce jeûne est nécessaire, mais la durée des périodes de jeun devrait être limitée au strict minimum afin de ne pas les affamer.

Selon l’organisation de l’exploitation, une fois sortis des cages ou des bassins, les poissons sont directement abattus sur les bateaux (bar, daurade), dans l’atelier de la ferme (truite, esturgeon, carpe…) ou sont chargés dans un camion pour être livrés dans une unité d’abattage.

Devenir éleveur de poissons | Ministère de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire

->https://youtu.be/AJmR5jNt6M0?list=PL-B-e4NYQL1dWaJ3g7U6lgUrUAHY1M7Pk

ABATTAGE :

Les poissons sont les animaux les plus consommés au monde. Il est difficile de connaître le nombre exact d’individus à être abattus à l’échelle mondiale, car ils sont trop nombreux pour pouvoir les compter. Mais si l’on se base sur leur poids, on estime que tous les ans, entre un et trois mille milliards de poissons sont tués pour la consommation. Seule une fraction d’entre eux sont abattus sans cruauté.

Dans les élevages intensifs de bars et Dorades en Europe, il est courant de déverser les poissons sur des « coulis de glace » pour les laisser mourir, pratique à ce point cruelle que l’Organisation mondiale de la santé animale en réclame l’éradication. Dès lors que le poisson repose sur un coulis de glace, son métabolisme ralentit de sorte qu’il peut être maintenu en vie plus longtemps et que ses souffrances s’éternisent. Comme le montre notre vidéo d’enquête, certains de ces poissons sont toujours vivants, happant désespérément l'air et se débattant pour rester en vie, alors qu’on les place dans des caisses de transport : il s'agit là d'une pratique qui serait absolument intolérable pour tout autre animal destiné à la consommation humaine.

Or des méthodes d’abattage sans cruauté existent : les poissons d’élevage britanniques et norvégiens sont généralement étourdis avant d’être tués, mais en l’absence de toute législation en la matière, la plupart des exploitations piscicoles préfèrent limiter leurs coûts et s'abstenir d'acheter du matériel qui permettrait d’infliger une mort rapide.

https://www.lyoncapitale.fr/wp-content/uploads/2018/11/abattoir-dechargement-truites-blessure-1040x585.png

->https://youtu.be/IboeHwSy43k?list=PL-B-e4NYQL1dWaJ3g7U6lgUrUAHY1M7Pk

NOURRIR DE POISSON LES POISSONS :

Nous sommes confrontés à une crise mondiale de la surpêche. Si l'on n’aménage pas de nouvelles zones de conservation marine et si l'on n’adopte pas de réglementation pour le secteur, nous pouvons nous attendre à un avenir où les mers sont vidées de poissons sauvages. 90% des gros poissons ont disparu, Si la pêche continue au rythme actuel sans laisser aux écosystèmes marins le temps de se régénérer, nos océans seront d'immenses déserts d'ici 2050. Une fois ces espèces et habitats disparus, il n'y aura aucun moyen de les restaurer. La pisciculture est responsable d'une grande partie du déclin de nos océans. 

Certaines des espèces élevées de manière intensive, comme la truite et le saumon, sont des poissons carnivores. Cela signifie qu’à l’état sauvage, ils chassent d'autres poissons. Dans les élevages, ils sont nourris d’aliments pour poissons faits à partir de poissons sauvages capturés. Près du quart des poissons sauvages capturés sert à des aliments pour poissons. Cela équivaut à un chiffre compris entre 450 milliards et mille milliards de poissons. Autrement dit, il faut parfois attraper jusqu’à 300 poissons sauvages pour élever un seul saumon d'élevage : il est donc possible d'affirmer que l’élevage piscicole a en fait pour effet d’accroître la pression exercée sur les stocks sauvages.

JOMARD clara

source welfarm et ciwf

 

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